Quelqu'un va venir

de Jon Fosse

Léa Drouet

dates
Du 8 au 17 décembre 2011 à 20h30 Relâche le dimanche et le lundi
lieu
Amphithéâtre
lea.jpg: 4265x6360, 441k (16/08/2011)
Intérieur bleu
© Hichem Dahes

Quelqu'un va venir - Galerie photo

Léa Drouet était l'invitée de l'émission Un soir à Bruxelles ce mercredi 30 novembre sur TéléBruxelles. A regarder ici

Léa Drouet, dans une extension affinée de sa recherche, se penche sur Jon Fosse, auteur norvégien, qui par son écriture fait coexister le matérialisme du quotidien à l’abstraction de l’esprit, diffus et instable. Auteur à l’écriture épurée, liant l’ordinaire au formalisme, il offre une matière théâtrale qui met en tension le spectateur, entre contemplation et action. On le dit influencé par Beckett. En ce sens, on sent l’auteur dans l’écriture, il est en recherche de littéralité comme Léa en quête de théâtralité. Une ligne de fuite vers un certain formalisme assumé.

Dans Quelqu’un va venir, il y a cette inquiétude face à tout ce qui pourrait advenir, à ce que nous attendons sans savoir : l’apparition de ce qui pourrait troubler une stabilité désirée mais mortifère. Un couple dans une maison. Ils attendent ; ce qu’ils pressentent, c’est le désastre, l’arrivée de celui qui va venir…


ELLE
    Maintenant nous sommes arrivés près de notre maison 
LUI
    Et c’est une jolie maison 
ELLE
    Maintenant nous sommes arrivés près de notre maison
    Près de notre maison 
    Où nous serons ensemble
    Toi et moi seuls
    près de la maison
    où toi et moi serons 
    seuls ensemble
    Loin des autres
    La maison où nous serons ensemble 
    seuls
    l’un près de l’autre
LUI
    Notre maison
ELLE
    La maison qui est à nous
LUI
    La maison qui est à nous 
    La maison où personne ne viendra 
    Maintenant nous sommes arrivés près de notre maison 
    La maison où nous serons ensemble 
    seuls 
    l’un près de l’autre
Extrait de la pièce « Quelqu’un va venir » de Jon Fosse/ TraductionTerje Sinding
« La première approche de mon équipe artistique est liée à une exploration du langage en tant que matière. Les sujets des textes travaillés sont le point de départ d'un travail formel et poétique qui tente de se défaire du familier. C’est dans le temps et le frottement entre l'exécution d'une structure contraignante et l'interaction entre les différents interprètes - voix, son, lumières, exécutés en direct- que nous guettons le vivant. »
Léa Drouet
Mise en scène
Léa Drouet
Avec
Mathilde Lefevre, Gaëtan Lejeune, Jean-François Wolff
Lumière scénographie
Matthieu Ferry
Electronique musical
David Stampfli
Costumes
Marie Guillon le Masne
Régie générale
Léo Liotard
traducteur de Jon Fosse
Terje Sinding

Stagiaires :

Assistante mise en scène
Ulrike Günther (INSAS)
Costumes et lumière
Noémie Crosse (La Cambre)
Lumière
Nicolas Mouzet-Tagawa (INSAS)
Construction décors
Laure Cerbelaud (La Cambre)

Une production de la Balsamine et de LD, avec l’aide du Ministère de la Communauté française Wallonie-Bruxelles – Service du Théâtre En coproduction avec le Centre Culturel André Malraux de Vandoeuvre- lès-Nancy et de L’Actée Théâtre (Cosnes) L'Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté