Festival Genèse

Festival d’ouverture – du lundi 19 septembre 18h
au dimanche 25 septembre 2011

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Adam et Ève
© Hichem Dahes

Pendant 7 jours, à travers une chronologie réinventée, nous parcourrons une genèse païenne. Au départ, la parole est : « soyez féconds, multipliez-vous », voici de l’herbe, des animaux à dominer, nourriture, lumière à volonté, du temps, de l’eau.

Et puis pour avancer, il faut bien que Genèse se passe. Donc, nous ne pouvions couper à cette formalité que nous désirions loin de toutes formes alitées, d’où le retour aux sources, la création d’un monde en soi.

Cinq créateurs de la saison Balsa 11-12 créent pendant ce Festival une forme indépendante ou préexistante à leur création en cours. Les deux autres créateurs sont des invités, coups de foudre à partager.


7 Jours – 7 Créations – 7 créateurs : Vision panoramique.
19/09: Vernissage"Portraits d'artistes" par Hichem Dahes - Balade en vélo - Vision 1
20/09: Effraction de l'oubli
21/09: Salon des refusés
22/09: À Old Crow
23/09: Qu'est-ce que l'argent?
24/09: Exercices de play-back
25/09: Scum Manifesto

Que peut-on faire en 7 jours ? On peut placer les éléments de la création, un ciel par là, une terre par ici, quelques animaux, une mer, on compresse le temps, on passe d’une oeuvre à l’autre en quelques années lumières, on sculpte l’espace, on le hache, on tente une expérience unique, un climat, une lumière, on cherche la voie de la nature et par là-même la voie de la grâce, on fragmente, on saisit, on montre avant de monter. Nous sommes tous à l’origine de notre travail, nous sommes sur le seuil de l’invention et tous, nous sautons dans le vide de cet univers inconnu.

Comme Dieu au temps de sa starification, nous pourrons dire : « cela est bon » et poursuivre le travail.

Au recommencement, Genèse comme un festival qui trouve son premier souffle, sa pneuma dans le cas de Pierre Megos qui ouvrira les festivités. Ainsi, il y aura un soir et il y aura un matin et ce sera le premier jour.

Des artistes de notre terre mais également des extraterrestres, deux particulièrement, invités pour l’occasion de cette odyssée. Camille Mutel en corps matière sous le regard lumineux de Matthieu Ferry. Il y aura un soir, il y aura un matin, le deuxième jour s’éteint.

Autour du geste créateur, des hommes et des femmes, Adams et Èves démultipliés, dans un jardin d’Eden temporaire. Claude Schmitz exclu du jardin, branche pourrie de l’arbre, proposera sa première généalogie des refusés, la première clé du salon. Ainsi se clôturera le troisième jour, après le soir viendra le matin.

Puis dans le vacarme fanfaronnesque, Thomas Turine renversera ciel et terre et fera chanter les oiseaux et bien d’autres choses encore. Un bal peu ordinaire où lune et soleil s’alterneront pour refermer ce quatrième jour.

Et comme les jours se suivent sans se ressembler, Odile et François nous parleront de l’argent. Ainsi, il y aura les ténèbres de cette fin de cinquième jour et la lumière se lèvera sur…

Le collectif Yes Igor, second invité surprise, proposera trois exercices qui risquent de laisser des traces. Et on connaît la chanson, ainsi se finira le sixième jour.

Septièmement, nous terminerons la semaine par un plan Arcassien sur la destruction du genre masculin suivi d’une grosse teuf. De l’extermination à l’orgiaque, il n’y a qu’un pas et nous le franchirons en cette journée épique qui appellera un repos bien mérité.

Dés lors, la convocation est claire, nous vous attendons afin d’embrasser cette semaine comme un tout, comme une expérience à la fois enfantine et adulte. Une traversée où l’horreur côtoie une drôlerie candide. Un rappel constant des proportions comme une petite philosophie morale qui rappelle que tous nous appartenons à quelque chose de plus grand, d’une richesse et d’une variété sans fond.

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