Avec Venus, groupe majeur des années 2000, Marc Huyghens s’était joué des codes en introduisant des instruments atypiques, une dimension théâtrale et en s'imposant avec le désormais classique «Beautiful Days», un hymne à la joie au texte désespéré.

Après la dissolution de Venus, il crée JOY avec la chanteuse et percussionniste Françoise Vidick, formant avec elle un duo fusionnel qui n’a de cesse de chercher le contrechant. D'abord avec Anja Naucler, au violoncelle, pour un premier album tout en puissance et en litanie. Et aujourd’hui avec Katel, chanteuse, guitariste et bassiste, pour une nouvelle forme jouant définitivement avec les ruptures.

La fusion de ces trois fortes personnalités avait l'allure d'un pari fou, mais se révèle être une évidence, presqu’un miracle. En mêlant l'ossature organique et lyrique de Marc Huyghens, la chair des riffs incisifs de Katel, et les peaux violentes ou caressantes des batteries de Françoise Vidick. Et en mêlant surtout ces trois voix singulières qui savent tour à tour prendre leur liberté pour ne faire plus qu'une.

Dans ce deuxième album, les ombres sont plus que jamais solaires. Entre les nuits dédiées à la musique improvisée et les journées aux enregistrements minutieux, entre l’océan où il a vu le jour et la campagne où il a pris forme, cet album incarne la recherche de son et de matière justes.

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