Marie Henry
Marie Henry (par Paul Pourveur) : Marie Henry est française – ce qui est un handicap dans la vie. Ce qui la sauve c’est qu’elle est née en 1976. Elle est donc née, non seulement dans la tourmente de conditions climatiques exceptionnelles (tempêtes violentes et vague de chaleur), mais également dans le berceau du mouvement punk c’est-à-dire : une révolte contre les valeurs établies, privilégiant l'expression brute et spontanée.
Marie Henry a suivi les cours de L’INSAS en section mise en scène et la majorité de ses textes ont été montés par le "feu" groupe toc. On doit à cette association Moi, Michèle Mercier, 52 ans, morte, La Fontaine au sacrifice et Come to me, Comme tout le monde, publiés aux Éditions Lansman, ainsi que la création de Les 24h de Tina Pools à la recherche de son bonheur. Elle a reçu en 2009 le prix triennal de littérature dramatique. Marie Henry a participé à des échanges et des résidences d’écriture à l’étranger : à The international Authors’ Workshop à Barcelone, à Toronto par le biais d’Ecritures Vagabondes, au festival I-ACT à Alexandrie, à Varsovie dans le cadre d’un échange de textes Belgique-Pologne proposé par la Bellone, ainsi qu’à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, où elle a initié avec sa sœur vidéaste l’installation No Windows fenêtres il y avait in our bedrooms. Marie Henry collabore aussi avec France Culture, qui a mis en ondes La fontaine au sacrifice et pour qui elle a écrit Tandis que des visions de prunes confites dansaient dans leurs têtes, titre volé à Edward Kienholz. Elle a participé avec le groupe toc au projet Capital confiance, de et avec Transquinquennal. En mars, au Théâtre de la place, elle participera à TRAMES, projet européen de « Traduction et Mise en scène ».